Aujourd’hui, on va parler de contre histoires féministes, je vais pas mal m’appuyer sur mes notes car c’est très dense et je risque de ne pas tenir le temps ou d’oublier de dire des choses.
L’idée n’est évidemment pas de traiter ça de façon exhaustive en trois quarts d’heure mais que vous ressortiez, si possible 1) avec l’envie d’en savoir plus et 2) quelques nouvelles idées sur la question.
On va faire ça en suivant l’ordre chronologique et en reprenant des histoires assez classiques.
Si vous n’avez pas la référence pour la slide de titre, ne vous inquiétez pas, on en reparlera un peu plus loin.
Quelques précisions de vocabulaire : une contre-histoire, c’est une histoire qui remet en question le discours dominant, en l’occurrence ici, celui du système patriarcal dont l’un des effets est d’invisibiliser, ignorer, la moitié de la population.
Le féminisme, pour moi, ce n’est pas un gros mot, ce n’est pas le contraire du masculinisme, ce n’est pas vouloir mettre les femmes à la place des hommes. C’est souhaiter mettre à bas ce système - le patriarcat - basé sur la domination de certaines personnes sur certaines autres en fonction de leur sexe/genre - l’idéal étant de mettre à bas tout système de domination, en cela, on devrait relativement bien s’entendre avec les anarchistes, les anticapitalistes, les écologistes, les queers, toutes ces luttes devraient bien aller ensemble mais on sait bien que ce n’est pas si facile, tout le monde ne s’accorde pas sur la finalité, mais pour moi, on ne peut pas, par exemple, être écologiste sans remettre en cause le capitalisme, anarchiste sans être féministe, féministe sans soutenir la cause des personnes trans ou non binaires, etc.
Donc. Il était une fois l’homme.